Médiation numérique
La médiation culturelle et scientifique par le numérique permet de mettre en dialogue les formes artistiques avec les données scientifiques, les performances artisanales avec les performances technologiques.
Dans nos projets de médiation par le numérique, nous inscrivons ainsi la dimension spatio-temporelle dans une approche à la fois analytique et analogique. Les méthodes scientifiques et les performances technologiques sont mises en dialogue avec des méthodes moins expérimentées, liées à la perception de l'espace/temps par les sens, à sa compréhension par l'intelligence intuitive, à sa lecture à travers les énergies subtiles qui l'habitent.
Nous essayons par là de sensibiliser, transmettre et informer de manière ludique et interactive, à la fois le grand public et le public avisé.
DREAM PIXELS
Comprendre et révéler l'imaginaire urbain des peintres historiques
Comment peut-on comprendre et révéler le sens d'une miniature et faire une expérience sonore liée aux images spatiales des miniaturistes ?
Comment peut-on entrer dans l'imaginaire d'un miniaturiste du XVIe siècle et interagir avec la miniature en trois dimensions ?
Ce projet d'interaction entre l'individu et l'oeuvre artistique est en lien avec la thèse de doctorat de Mete Kutlu.
Philippe AUGUSTE
Visite virtuelle à la frontière du passé
En partenariat avec le CNRS pour la Fondation Philippe Auguste, nous entreprenons de révéler les secrets d'un édifice colossal vieux du XIII ème siècle: la muraille de Philippe AUGUSTE.
Un long travail de recherche est mené avec le CNRS pour nous permettre de modéliser à l'échelle urbaine la muraille (cartes SIG), avec ses tours et poternes en étant le plus fidèles aux éléments historiques et aux vestiges que nous connaissons.
Le projet a comme objectif la création d'un outil numérique permettant à nos smartphones et autres tablettes de découvrir ce monument dans son contexte réel.
PARTICULES
L'application "PARTICULES" a été créée pour mettre en sons les relevés des stations de pollution de "Airparif".
Il s'agit de collecter les données brutes sur le site de Airparif. Elles sont ensuite séparées, classées et normalisées, puis importées dans l'application qui va créer un graphique où les valeurs sont interprétées par un synthétiseur.
Ainsi, les données émettent en fréquences sonores l'équivalent du graphique.
Dans cet exemple, il s'agit du relevé du mois de Mai 2020 à la station Châtelet Les Halles.
On y voit 4 valeurs: PM10 et PM 2.5 ( particules fines) et O3 et NO2 ( gaz à effet de serre).